
Le principe de fonctionnement reste le mĂȘme que celui des hybrides. Sauf que la batterie affiche, ici, une capacitĂ© nettement supĂ©rieure (plus de 10 kWh le plus souvent) et le moteur Ă©lectrique, une puissance bien plus gĂ©nĂ©reuse. LÂhybride rechargeable est ainsi capable de parcourir une distance beaucoup plus importante sans faire appel Ă sa motorisation thermique, et ce, jusquÂĂ des allures Ă©galement plus Ă©levĂ©es. Revers de la mĂ©daille, il faut rĂ©guliĂšrement faire le Âplein des batteries pour obtenir la quintessence de la chaĂźne de traction et rĂ©aliser de rĂ©elles Ă©conomies de carburant. Cette recharge peut prendre du temps, dÂune Ă plusieurs heures en fonction des caractĂ©ristiques de la batterie et du courant dĂ©livrĂ© par le rĂ©seau Ă©lectrique.Tous les modĂšles bĂ©nĂ©ficiant de cette technologie ne fonctionnent pas de la mĂȘme maniĂšre. La plupart puisent leur force motrice dÂun bloc thermique, essence ou diesel, assistĂ© dÂune machine Ă©lectrique pour moins consommer. DÂautres, Ă lÂinverse, se meuvent en sÂappuyant directement sur la fĂ©e Ă©lectricitĂ©, le moteur Ă combustion faisant alors essentiellement office de gĂ©nĂ©rateur pour alimenter la ou les batteries. Quoi quÂil en soit, et dans lÂimmense majoritĂ© des cas, les Âpiles demeurent dÂune capacitĂ© restreinte (exprimĂ©e en kWh). Ce qui limite dÂautant lÂautonomie en mode ÂzĂ©ro Ă©missionÂ, Ă une poignĂ©e de kilomĂštres, pas plus. Et encore faut-il que la seule puissance du moteur Ă©lectrique suffise Ă dĂ©placer le vĂ©hicule, ce qui nÂest pas toujours le cas ! Ă noter que contrairement Ă ce que Toyota prĂ©tend de maniĂšre ambiguĂ« dans ses publicitĂ©s, les batteries des hybrides ne se rechargent pas seules. Mais plutĂŽt grĂące au moteur thermique et/ou Ă lÂĂ©nergie cinĂ©tique rĂ©cupĂ©rĂ©e lorsque la voiture est en mouvement. Donc, en grande partie, au carburant fossile du rĂ©servoir Quelques exceptions peuvent embarquer un moteur thermique, celui-ci ne servant que de gĂ©nĂ©rateur pour prolonger lÂautonomie. JusquÂil y a peu, la BMW i3 pouvait ainsi en ĂȘtre Ă©quipĂ©e en option. Mais devant le progrĂšs technologique, cette solution tend Ă disparaĂźtre. Il faut dire que les constructeurs ne se contentent plus forcĂ©ment dÂĂ©lectrifier un modĂšle existant (VW Golf, Renault Kangoo, Mini ), mais conçoivent de plus en plus de voitures dĂ©diĂ©es Ă ce type de motorisation (Renault ZoĂ©, Audi e-tron, Porsche Taycan ), pour lesquelles lÂimplantation dÂune batterie et dÂun moteur Ă©lectrique a Ă©tĂ© prĂ©vue dĂšs leur genĂšse. Cette mĂ©thode permet lÂoptimisation des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, et donc une puissance et une autonomie plus favorables. La faiblesse des voitures 100 % Ă©lectriques nÂest dÂailleurs plus tant leur rayon dÂaction (400 km environ pour les meilleures) que leur temps de recharge. CÂest aujourdÂhui Ă lÂinfrastructure de se mettre Ă la page.Un automobiliste urbain, sans possibilitĂ© de relier la voiture Ă une prise de courant, et dont les dĂ©placements hors agglomĂ©ration restent rares.Un automobiliste urbain ou rural, parcourant environ une trentaine de kilomĂštres par jour et en mesure dÂaccĂ©der au rĂ©seau Ă©lectrique Ă son domicile et/ou sur son lieu de travail.Un automobiliste urbain ou rural, ayant facilement accĂšs au rĂ©seau Ă©lectrique et possĂ©dant dĂ©jĂ , de prĂ©fĂ©rence, un autre vĂ©hicule pour les longs trajets, lors des vacances par exemple.