
Vous avez sous les yeux la F40. Oui, vous avez bien lu F40. Et non, nous ne prenons pas encore des vessies pour des lanternes. Pas plus que nous ne confondons cette BMW avec la mythique supercar signĂ©e Ferrari. Tel est simplement le nom de code de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de SĂ©rie 1. Une berline compacte hors du commun. Non pas en raison dÂune appellation interne Ă©vocatrice, mais parce quÂelle sÂavĂšre plus courte que sa devanciĂšre. Oh, pas de beaucoup. Maintenant infĂ©rieure Ă 4,32 m, la longueur totale flĂ©chit dÂun petit demi-centimĂštre, tandis que lÂempattement est rĂ©duit de 20 mm. Mais la tendance gĂ©nĂ©rale Ă©tant, Ă lÂinverse, Ă lÂinflation perpĂ©tuelle des mensurations, cela fait de lÂallemande une nouveautĂ© quelque peu Ă part.LÂactualitĂ© des BMW Âpopulaires passe aussi par le rajeunissement du SUV X1, quatre ans aprĂšs son lancement. Si les retouches esthĂ©tiques sont tĂ©nues, exception faite de lÂĂ©tirement des haricots de calandre, on note surtout lÂarrivĂ©e de lÂhybridation rechargeable. Existante sur les monospaces SĂ©rie 2, elle profite, ici, dÂune batterie de plus forte capacitĂ© (9,7 kWh), qui autorise au X1 xDrive25e plus de 50 km dÂautonomie zĂ©ro Ă©mission. J. JODRYDe maniĂšre plus surprenante encore, ces cotes en lĂ©gĂšre baisse nÂempĂȘchent pas le constructeur bavarois de promettre davantage dÂespace Ă bord. Les occupants des places arriĂšre disposeraient de 33 mm supplĂ©mentaires pour dĂ©plier leurs jambes, le troisiĂšme, installĂ© au milieu, devant toujours, hĂ©las, sÂaccommoder dÂun Ă©pais tunnel de servitude Ă ses pieds. Nous ne manquerons pas de vĂ©rifier cette Ă©volution Ă la hausse, mĂštre en mains, lors dÂun prochain essai. Faiblesse historique dÂune SĂ©rie 1 qui abandonne dĂ©sormais la carrosserie 3 portes, le volume de coffre passe Ă©galement de 360 Ă 380 litres. Une valeur qui atteint tout juste la moyenne de la catĂ©gorie, mais suffisante pour devancer une Mercedes Classe A fringante, renouvelĂ©e il y a moins dÂun an. Pour comprendre comment BMW est ainsi parvenu Ă faire un peu de place Ă lÂarriĂšre, il faut en fait sÂintĂ©resser Ă ce qui se passe devant. Sous le capot, plus prĂ©cisĂ©ment. Partageant dorĂ©navant son architecture avec les monospaces SĂ©rie 2 Active Tourer et Gran Tourer pour abaisser ses coĂ»ts de production, la ÂUneÂ, toujours construite Ă Leipzig, abandonne la propulsion au profit de la traction. Un bouleversement qui permet une implantation moteur, non plus en position longitudinale, mais transversale, afin de limiter lÂencombrement de la mĂ©canique au profit de lÂhabitabilitĂ©. MalgrĂ© ce choix technique, inĂ©dit sur ce modĂšle, la marque munichoise prĂ©tend que la SĂ©rie 1 demeure une vraie BMW Ă conduire. Il est permis dÂen douter, sachant que ce changement de construction entraĂźne, du mĂȘme coup, la disparition des addictives versions 6-cylindres, Ă lÂimage de la M140i, Ă laquelle nous rendions un dernier hommage vidĂ©o, dĂšs lÂĂ©tĂ© dernier, sur notre site auto-moto.com.La plus sportive de toutes, baptisĂ©e M135i et forte de 306 ch, se contente donc dÂun 4-cylindres 2.0 turbocompressĂ©, systĂ©matiquement associĂ© Ă une boĂźte auto. Pas certain que le comportement se montre particuliĂšrement enjoué Si, dans ce cas prĂ©cis, les roues arriĂšre restent motrices, la transmission intĂ©grale xDrive Ă©tant alors imposĂ©e, elles ne deviennent pas pour autant directrices, contrairement Ă celles dÂune Renault MĂ©gane RS. Il ne faudra pas non plus compter sur de quelconques artifices, comme le mode Drift dont devrait bĂ©nĂ©ficier la plus puissante des Classe A revisitĂ©e par AMG.Ceci dit, la plupart des clients se satisferont amplement dÂune bien plus raisonnable 118i, seule autre motorisation essence proposĂ©e dĂšs le lancement, animĂ©e par un 3-cylindres 1.5 de 140 ch. Un second Âtrois pattes de cylindrĂ©e Ă©quivalente, tout aussi compatible avec la boĂźte robotisĂ©e Ă 7 rapports, est Ă©galement au programme, mais il carbure, lui, au gazole. CÂest celui de la 116d de 116 ch (Ă partir de 27 150 Â). Les 118d et 120d xDrive sÂen remettent, elles, au 4-cylindres 2.0, dont la puissance oscille de 150 Ă 190 ch, et qui donne accĂšs Ă la transmission automatique Ă 8 rapports. Reste ensuite Ă choisir parmi trois types de chĂąssis, normal, Sport ou dotĂ© de la suspension pilotĂ©e. Pour avoir pu nous installer au volant, lÂergonomie donne, en revanche, des raisons de se rĂ©jouir, puisquÂelle semblait aux standards de la marque lors de ce premier contact. Le contraire aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant, puisque les commandes et le mobilier sÂinspirent de ceux dĂ©couverts Ă bord de la rĂ©cente SĂ©rie 3. La 118i qui nous Ă©tait dĂ©voilĂ©e lui reprenait dÂailleurs, sous la casquette des compteurs, comme au sommet de la console centrale, les deux mĂȘmes affichages de 10,25 pouces. En plus dÂĂȘtre tactile, le second, dĂ©diĂ© Ă lÂinterface multimĂ©dia, inclut aussi le contrĂŽle gestuel. Encore faudra-t-il faire son marchĂ© parmi les diffĂ©rentes finitions et nombreuses options pour en bĂ©nĂ©ficier, en fonction de la motorisation choisie. Une maniĂšre pour la SĂ©rie 1 de rĂ©affirmer son positionnement premium, si son tarif ne suffisait pas dĂ©jĂ . _